La lutte contre le charançon rouge est obligatoire !
Le charançon rouge apprécie particulièrement les arbres en croissance comme les plamiers dattiers qu’il attaquera depuis la base et jusqu’à 1,50 m de hauteur. Cela s’accompagne généralement de suintements bruns et visqueux. Sur les autres espèces de palmiers, on constate la présence de charançons rouges grâce au jaunissement et au dessèchement des palmes mais également grâce à la présence d’enoches sur les plames, de morsures accompagnées d’amas de fibres broyées ou à un dépérissement du sommet de l’arbre. Si ces symptômes sont observés, l’arbre est déjà fortement attaqué.
Ce ravageur est un véritable « fléau » dans la mesure où les premiers symptômes apparaissent bien après le début de l’infestation. Si rien n’est fait, le palmier attaqué va perdre la totalité de ses palmes puis son tronc va pourrir entraînant la mort de l’arbre entre 2 et 5 ans selon l’intensité de l’infestation.
Attention aux palmiers ravagés par le charançon rouge : le tronc étant creusé d’innombrables galeries, il risque à tout moment de s’effondrer sous son propre poids ou bien avec la première rafle de vent.
Il convient donc de prendre les mesures nécessaires conformément à la législation en vigueur afin, d’une part, de sécuriser la zone aux alentours du palmier, et d’autre part, de limiter tout risque de dissémination du charançon rouge.
La lutte contre le charançon rouge est obligatoire !