Sur scène, elle interprète des chansons françaises, de la pop, du jazz, sillonnant la France pour des projets artistiques. Dans sa commune, elle est fortement impliquée auprès des écoliers.
Une Castelnauvienne amoureuse du centre
« J’habite depuis 2017 dans le centre de Castelnau. J’aime beaucoup ce quartier, m’asseoir sur un banc place de l’Europe Simone-Veil le samedi lors du marché, rencontrer les commerçants, aller sur la place de la Liberté. Le centre de Castelnau-le-Lez est vivant. Petite, j’ai grandi à Jacou, mais quand nous passions devant la place de la Liberté décorée, à Noël, cela me faisait rêver. J’adore la vieille ville ; je fais tout à pied. J’avais cette vie à la Croix Rousse à Lyon, je connaissais tout le monde. C’est ce que je retrouve ici. Et je suis séduite par les nombreux parcs castelnauviens. A Castelnau, on peut faire plein de choses aussi en tram, à vélo, et c’est tout près de Montpellier. »
Des interventions en milieu scolaire ou carcéral
Amandine Roques est à la fois chanteuse, compositrice, contrebassiste, créatrice du spectacle Amand’, membre du groupe Les Grandes Gueules a capela, chef de chœur des Free Voice et des Whats’Elles and The Guys, répétitrice des cours de chant de l’Ensad, coach scénique et vocale… Un fil rouge relie chacune de ses expériences professionnelles : la rencontre avec l’Autre et l’émulation qui en résulte.
« Depuis quelques années, j’interviens en milieu scolaire sur des thèmes variés. A l’école Jean-Moulin de Castelnau-le-Lez, où est scolarisé mon fils Charlie, j’ai travaillé avec les élèves à l’écriture d’une chanson sur le respect qui a été chantée au Kiasma le 21 mai lors de la représentation de l’école ». Pour ouvrir l’esprit des enfants, elle fait parfois venir des personnalités castelnauviennes, comme le Dr Diaz, psychiatre, ou le footballeur Laurent Pionnier, du MHCS. Elle constate les résultats bénéfiques de ce travail en commun entre elle et les enfants : « Cela leur redonne confiance. Souvent, les enseignants remarquent des améliorations des résultats scolaires ».
« J’aime travailler avec des publics différents ; ce vivre-ensemble est enrichissant et crée des ouvertures. Je fais aussi beaucoup d’interventions en prison depuis quatre ans, ou auprès d’enfants en situation compliquée. J’adore créer du lien dans tout ce que je fais. Je pars toujours de l’humain. »