L’influence de la ville voisine n’est pas absente et dès le XVIIIème siècle commencent à apparaître les résidences secondaires préfigurant les mazets et cabanons qui se multiplieront dans la garrigue de la Gardie et sur les bord du Lez tout au long du XIXème siècle.

L’eau vive du Lez, si exceptionnelle dans la région, a toujours été fort appréciée. Le cadastre de 1820 révèle que sur les 122 maisons existant alors, 14 appartiennent à des bourgeois montpelliérains.

La venue du chemin de fer dans les années 1840 ouvre une nouvelle ère de communication. L’instruction se développe. L’école fait évoluer les mentalités et une certaine prospérité, due notamment à l’extension de la culture de la vigne malgré la crise du phylloxéra en 1873, permet aux habitants de profiter des progrès fulgurant de cette deuxième moitié du XIXème siècle : transport avec du chemin de fer Montpellier-Beaucaire et la venue du Tramway, le télégraphe et le téléphone, la modernisation de la ville et de l’état des rues, l’arrivée du gaz, l’amélioration de la fourniture d’eau aux particuliers, le développement de la scolarité…