Jean-Baptiste FABRE se révèle comme un grand écrivain dans son œuvre en Occitan, beaucoup plus libre et inventive. L’originalité de son œuvre réside dans le fait qu’il s’est intéressé aux habitants de la région, contrairement aux écrivains de son époque qui traitaient de l’Antiquité et de ses héros.
Joan Batista FABRE était un Félibre avant l’heure. Les Félibres se définissent d’abord comme des écrivains en langue d’Oc et, tout au moins au début, comme des poètes. C’est ainsi que la Société du Félibrige du Languedoc décide de créer un Comité Littéraire du Centenaire de l’abbé FABRE.
En 1884, le Comité commande au sculpteur Henri VARENNE un buste en bronze, qui sera réalisé d’après un portrait peint par Guillaume COUSTOU en 1765. Ce buste est proposé à la ville de Montpellier, qui refuse afin de ne pas attirer les passions anticléricales d’alors. L’effigie en bronze est alors offerte à la commune de Castelnau-le-Lez. Après de multiples tractations, un compromis est trouvé : le buste de l’abbé FABRE sera placé entre la Mairie et l’église. Inauguré le 5 juillet 1885, la Municipalité qui s’était engagée au nom de la Commune à conserver et entretenir le buste ne put tenir son engagement : il est plusieurs fois renversé par des vandales et, une nuit, il est même jeté dans le Lez.